Résidences et Projets
Du 17 au 21 février 2025
Diffusion : Festival de l'Eau 2025
Espaces Blancs
Conception Mathilde Barthélémy
Composition et électronique Claudia Jane Scroccaro
Interprétation Mathilde Barthélémy, Timothée Quost, Xavière Fertin, Louis Siracusa
Pièce pour voix, clarinettes, trompette, contrebasse et électronique
Mathilde Barthélémy, soprano et comédienne, s’interroge sur la relation que nous avons avec le paysage qui nous entoure, sur la trace que celui-ci imprime dans nos histoires intimes et sur la manière de l’arpenter.
Avec Espaces blancs, projet de cartographies sensibles et subjectives, elle souhaite faire état de la mue du paysage, sa traversée, sa transformation, sa disparition en plaçant en son cœur l’humain, ses pérégrinations et ses histoires.
Pour cela elle a choisi de s'entourer de la compositrice Claudia Jane Scroccaro et la plasticienne et scénographe Nina Bonardi et de mener un travail autour du souffle en associant au projet des musiciens aux croisements de la musique contemporaine et des musiques improvisées.
« J'ai été saisie par la lecture de Wouldn't start from here, Histoires égarées de Hanns Zischler, et la poésie dont se parent les brouillons de cartes qui parsèment l'ouvrage.
Le livre est constitué d'une compilation de plans improvisés associés à des écrits de fiction. Il s'agit de dessins destinés à orienter une personne dans une ville inconnue, une cartographie subjective et brouillonne dont les indications et le sens disparaissent progressivement avec le temps qui passe. Le caractère naturellement éphémère de ces plans pense-bête, d'un point de vue mémoriel comme de celui de leur utilité concrète, leur confère une grande sensibilité.
Tout au long de la création, je souhaiterais procéder à un collectage de cartes dessinées par des habitants. Tout d'abord, afin de nous aider à nous orienter dans les lieux, en arpentant les trajets d'autres. Puis, pour retracer l'évolution d'un espace entre deux périodes : le souvenir d'un endroit arpenté dans le passé et sa réalité actuelle. C'est dans cet écart, cet interstice, que réside le silence des cartes, le paysage absent, « blanc ».
Ce collectage sera associé parfois à des entretiens enregistrés, afin de nourrir le travail d'écriture et de composition. Les « cartes sensibles » qui seront récoltées serviront de fond au travail scénographique, et guideront la dramaturgie. »
Mathilde Barthélémy
Production déléguée : La Belle Orange
Coproduction : GMEM — Centre national de création musicale, Fondation Royaumont, Athénor (CNCM de Saint-Nazaire)
Soutien : Les Moulins de Paillard
Commande d'État pour l'aide à l'écriture d'œuvre musicale originale (Région PACA)
Aide au projet de la DRAC Centre - Val de Loire
Dans le cadre des PEAC de la ville de Saint-Nazaire, Mathilde Barthelemy mène un projet d’éducation artistique et culturelle en parallèle de son projet Espaces blancs avec 2 classes de l’école Andrée Chedid de Saint-Nazaire.