Rendez-vous
Sam. 18 mai — 21h30 — L'intégrale — Halle Sud, Saint-Nazaire
Symphonie électroacoustique - [création]
Les eaux s’accordent
Christine Groult
Sarah Clénet, Camille Lacroix, Aude Rabillon et Anne-Laure Lejosne : composition
Cinq compositrices explorent différents sites emblématiques du territoire : Montoir-de-Bretagne entre la Brière et son estuaire avec ses terminaux du port maritime, Besné, commune de Brière engagée dans l’Atlas de la biodiversité, Saint-Nazaire à l’embouchure de la Loire avec son littoral maritime et Donges en bordure des raffineries. Avec leurs microphones, les compositrices ont sondé ces eaux multiples si précieuses à notre planète et écouté ce qu’elles ont à nous conter. Chacune des pièces sera donnée en plein air sur les quatre sites. Samedi, au coucher du soleil, l’intégrale de la symphonie retentira au centre de Saint-Nazaire, cité maritime où toutes les embarcations se croisent.
Production : Athénor CNCM, Saint-Nazaire - Soutiens : Saint-Nazaire Agglomération - Département Loire-Atlantique dans le cadre du Projet Culturel de Territoire - PNR de Brière - La Maison Musique Contemporaine - Ville de Saint-Nazaire - Ville de Besné - Ville de Montoir-de-Bretagne - Ville de Donges
L’eau à la source par Sarah Clénet
Lun. 13 mai — 18h30 — Chapelle Saint-Second, Besné
Avec la participation des élèves de CE2 de l’école Marcel-Pagnol
Telle une vaste mosaïque de canaux, de plans d’eau, de roselières, de prairies et de buttes, la Brière s’étend sur un territoire mouvant propice à la rêverie. Parfois, on y dérive sur des nuages. Vers quelle intériorité les marais nous emportent-ils ? L’eau à la source, l’eau qui nous berce, l’eau d’où jaillissent des images.
Entre deux eaux par Anne-Laure Lejosne
Mar. 14 mai — 18h30 — Jardin médiéval, Montoir-de-Bretagne
Avec la participation des élèves de CP-CE1-CE2 de l’école Albert-Vinçon
De la Loire, modelée par les usines au fil du temps, avec son eau remuante et son port industriel, jusqu’aux marais de Brière, en passant par les vrombissements aériens, les paysages sonores montoirins hétéroclites intriguent. Les espaces se confrontent dans un foisonnements de fracas métalliques, d’écoulements et de grincements.
Concrétions par Camille Lacroix
Jeu. 16 mai — 18h30 — Fort de Villès-Martin, Saint-Nazaire
Avec la participation des élèves de CP de l’école Saint-Jean Sainte-Bernadette
Zone poreuse entre milieu terrestre et marin, le front de mer de Saint-Nazaire se dessine comme carrefour et frange mouvante. Camille Lacroix propose une archéo-logie sonore de ce paysage dans un futur fictif, avec des sons remaniés sur des principes analogues à ceux du temps géologique, à l’image de l’érosion des côtes.
Au loin l’intranquille par Aude Rabillon
Ven. 17 mai — 18h30 — Allée des Cots Prés, Donges
Avec la participation des élèves de CE2 de l’école Aimé-Césaire
Cette pièce est une musique du vacillement, de l’intran-quillité et des mutations. Quand les roseaux chuintent sous le vent, le clapot devient remous, le bourdon de la raffinerie se mue en crépitements électriques et siffle-ments stridents – le tout en équilibre fragile et instable au bord de la bascule.
Coda par Christine Groult
Sam. 18 mai — 21h30 — Halle Sud, Saint-Nazaire
Synthèse de cette symphonie plurielle, ce cinquième mou-vement est un enchevêtrement d’atmosphères sonores qui se juxtaposent et se croisent sur ces territoires bigarrés, où tout est démesuré et contrasté.