Rendez-vous
Du 17 au 19 janvier
Uniquement en scolaire et pour les structures petite enfance
Coïncidences
Mon navire sur la mer
Jean-Christophe FELDHANDLER, écriture musicale et percussions - Aurélie MAISONNEUVE, voix
Peinture : Nazanin POUYANDEH - Lumières et scénographie : Bernard POUPART - Regards extérieurs : Bruno BOULZAGUET (à la création en 2006) et Brigitte Lallier-Maisonneuve (à la reprise en 2020)
Une barque sur une toile peinte. Un tapis comme un ciel. Un petit espace circulaire comme une piste de cirque. Mon navire sur la mer est un « micro-opéra » où se mêlent, minutieusement, la voix, l’image, le geste et le regard, dans un espace propice à l’écoute pour les tout-petits et les adultes qui les accompagnent.
Au plateau, Jean-Christophe Feldhandler et Aurélie Maisonneuve étirent, lient, cousent... les syllabes et les sons d'un tissu mélodique qui dessine une histoire : « Au-delà des mers, il y a une ville. Il faut construire un bateau. » Sohrâb Sepehrî
« Allons donc vers la mer,
Jetons-y un filet.
Extrayons-en la fraîcheur.
Enlevons de la plage un grain de sable,
Palpons grâce à ce geste
Le poids frêle de l’existence. »(1)
De ces mots du poète iranien Sohrâb Sepehrî, qui inspira la création du spectacle, l’on retient le souffle, l’allant, l’épure. Une musicalité qui ouvre des visions, une rythmique qui appelle le mouvement. Les injonctions qui parsèment ses recueils ont la délicatesse de la rosée. Elles n’imposent pas, mais proposent d’autres manières de voir, de sentir, de dire : « Il faut que le mot puisse lui-même devenir vent, / Puisse lui-même devenir pluie. » (2)
_ Emma Meribet, extrait de son Regard sur Mon navire sur la mer, septembre 2020
(1) Sohrâb Sepehrî, Les pas de l’eau, trad. du persan (Iran) par Daryush Shayegan, Paris, La Différence, 1991
(2) Sohrâb Sepehrî, Les pas de l’eau, Paris, La Différence, 1991.