Productions – Ēditions
Animalitas
Martine Altenburger : violoncelle - Tiziana Bertoncini : violon - Aurélie Maisonneuve : voix - et la présence de la chienne Skubi
Scénographie et lumières : Les objets perdus - Animation visuelle : Adrien Mérigeau
Coproduction : Ryoanji & Athénor scène nomade - CNCM, Saint-Nazaire
L’association Ryoanji reçoit le soutien de la DRAC Limousin au titre de l’aide aux ensembles musicaux professionnels, de la région Nouvelle Aquitaine et de la SACEM.
Spectacle musical pour une promenade en campagne
[dès 2 ans]
Et si nous prenions le temps de regarder et d’écouter le monde animal pour nous reconnaître nous-mêmes ? Animalitas explore par une approche sensible et sonore ce que la présence de l’animal et l’écoute de la nature révèlent de l’homme.
Sur scène, trois tapis de feuilles, trois luminaires, une chaise, un projecteur de film 16 mm, son écran de projection et des appareils de diffusion sonore. La violoncelliste entre sur le plateau avec sa chienne, Skubi. Skubi se pose, elle est là. Les bêtes ne s’admirent point. Elles sont pure présence. Skubi, c’est un regard qui nous anime. Le son d’une marche dans le paysage se fait entendre. La violoncelliste, la violoniste et la chanteuse entrent dans l’écoute et s’immiscent dans le paysage.
À travers différents tableaux qui se succèdent, les musiciennes déploient les gestes fondamentaux de la vie et propres à tout être, en résonance aux images et aux sons diffusés : marcher, manger, regarder... Bois des instruments, timbre de la voix, crissement des feuilles, braiement, mastication, cadence des pas et des sabots... jouent une partition concrète où tout est vibration. Voix, violon et violoncelle jouent en immersion et en prolongement de sons et d’images enregistrés au cœur de la nature, parmi des ânes ou auprès de chevaux. Sons acoustiques et sons enregistrés diffusés par les appareils analogiques se mêlent dans une musique contemporaine faite de matières.
Martine Altenburger au violoncelle, Tiziana Bertoncini au violon et Aurélie Maisonneuve à la voix, improvisent et accueillent l’imprévu pour créer une balade sonore et poétique pleine de liberté.
Les différentes techniques d’animation se croisent au fil des tableaux. La rotation des zootropes répond aux bobines du projecteur 16 mm. Comme un jeu de miroir, l’image réelle de Skubi sur le plateau fait écho à son animation incrustée dans le film final, lorsque les quatre protagonistes réapparaissent parmi les ânes après avoir quitté la réalité du plateau.
Musique, films 16 mm et jouets optiques nous immergent, petits et grands, dans la nature et nous rappellent à chacun d’entre nous notre part d’animalité réelle et imaginaire.