Le 10 avril, les élèves de l’école Alain Fournier s’entrainent à leur pièce et travaillent leur jeux avec la lumière.
Le 10 avril, les élèves de l’école Alain Fournier s’entrainent à leur pièce et travaillent leur jeux avec la lumière.
Des tableaux blancs posés par terre, une histoire d’arc-en-ciel…Il ne reste plus qu’à inviter nos petits explorateurs de couleurs à découvrir et créer ensemble.
Blanc, tout est blanc ! Mais n’y a t-il pas une petite tache par ici ? Si ! Alors on la balaye du pinceau doucement comme un câlin et fort comme une tempête. Un pinceau, un tableau. Ne manque t-il pas quelque chose ? De la peinture, évidemment. Mais cette fois-ci pas de la peinture comme on en utilise souvent, en pot, gluante et qui laisse des traces mais des feuilles de couleurs que l’on délivre de leurs drôles de boites. Corinne Laurent avait tout prévu. Vert comme une grenouille, bleu comme un poisson qui fait des bulles, rouge comme un lion qui rugit, jaune comme le soleil qui brûle. Voilà de belles couleurs qui se posent sur chaque petit tableau blanc que les petits curieux finissent en l’éclairant d’une lampe torche. Une vraie oeuvre collective colorée et sans peinture ! Pari tenu.
Au bout du couloir et non de la couleur, un autre groupe de petits curieux explorent la lumière en compagnie de Cécile Moisdon. Munie d’un bac d’eau, d’une lampe torche, de petits caches opaques et d’un miroir, on s’adonne alors à une petite expérience pour dévier la lumière et finalement fabriquer un arc-en-ciel. Les yeux s’écarquillent : Wah !
….
Atelier du 27 février 2014.
Rédaction : Gina Di Orio
10h30, le 28 novembre 2013 à l’école maternelle Alain Fournier il y a plein d’atomes dans l’air qui n’attendent qu’une seule chose : prendre des couleurs.
Xavier Roquefelte est présent, c’est un chercheur. Mais c’est quoi au juste un chercheur ? Les élèves restent dubitatifs mais les langues se délient très vite à la question « Qu’y a-t-il dans le mot chercheur ? » « Choux-fleur ! » entend-on crier. Pas si étonnant quand on sait qu’au dernier atelier, ces mêmes élèves ont fait de la couleur avec des fruits et légumes. Une petite cuisine de chimistes qui les a apparemment marquée. Bien sûr, tous finissent par concéder que le chercheur cherche et ne ‘’choux-fleure’’ pas. Non, mais. Et si aujourd’hui il n’est pas question de cuisine, il est question de voyage : un voyage dans l’infiniment petit, à la rencontre de l’atome, le plus petit des plus petits éléments qui constituent la matière. Liquide, solide, gazeux, les atomes choisissent leur état mais aussi leur couleur en mangeant la lumière. Sans atome pas de matière, sans matière pas de couleur ! Pull rouge, écharpe verte, bonnet bleu… L’inventaire fait, les couleurs ne nous ont pas encore révélé tous leurs secrets. Dans les mains de Thibault et Sarah, bien au chaud, un petit bâtonnet est en train de changer de couleur. Magique ? Non, c’est de la chimie ! On imagine les petits atomes du bâtonnet qui s’activent et s’accrochent, et qui, dans une ultime vague de chaleur humaine, voient rouge plutôt que vert. Un peu plus loin, un billet de 10 euros vient tout juste de se parer d’étoiles à l’exposition d’une lumière fluorescente et des petites capsules de couleurs s’illuminent. Thermochromie, fluorescence, phosphorescence, atomes et compagnie, des mots savants, des mots chimiques, et qui pour les enfants ont quand même tout de mots magiques !
…
Rédaction : Gina Di Orio