On joue les apprentis jardiniers à l’école Jean-Jaurès ! Accompagnés par le soleil, le vent et la pluie, les jeunes élèves se sont amusés à faire pousser des bulbes, qui arborent aujourd’hui leurs jolies couleurs estivales.
Crocus, tulipe, freesia, jacinthe, toutes ces fleurs ont un point commun. Toutes, ont jailli d’un petit oignon planté et resté sous la terre environ quatre mois. Il faut être patient avec la nature.
« A l’endroit, à l’envers, dans la nuit, en plein jour, je plante ». Et c’est ainsi qu’armer de leurs gants – car oui, les bulbes piquent – ces jardiniers en herbe ont planté plus d’une dizaine de bulbes dans différentes situations. A l’endroit, la tige poussera normalement, mais à l’envers, y arrivera t’elle ? Et dans le noir, à quoi ressemblera la fleur ? Sera-elle aussi colorée que celle qui a poussé à la lumière ? De toutes ces questions, ces jeunes élèves en connaissent la réponse exacte. A l’envers, la tige ne pouvant pousser, ils ont pu remarquer qu’un « bébé bulbe » est apparu sur le dessus permettant à une nouvelle tige de pousser. Dans le noir, la tige n’est pas verte mais blanche et la fleur très pâle, due au manque de la lumière qui active habituellement la chlorophylle des végétaux.
A l’occasion du CH.A.T.S, rythmés par le son de la guitare de leur professeur, ces jeunes élèves se sont mises en scène dans un décor végétal. L’histoire des bulbes prend alors une toute autre forme, artistique et non scientifique cette fois.
Quatre mois de patience, de soleil, de vent et de pluie, et nous voilà emportés dans un tourbillon de pétales. On s’étonnera de la qualité des représentations théâtrales et musicales, jouées avec entrain, joie et simplicité, de ces jeunes pousses !
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Par Emmanuelle Bézières